« La mort n'a rien de tragique. Dans cent ans, chacun de nous n'y
pensera plus », Boris Vian
POV BELLA
Dring dring
« Newton pompes funèbres et marbrerie, Isabella à votre service »
ACDC retentit de l'autre côté du combiné
« Hell's Bells Yeah, Hell's Bells you got me ringing Hell's Bells My temperature's high, Hell's Bells”
“Edward... je bosse là”. Répliquais-je
« Hey hells Bells ! Joyeuse Saint Valentin à toi aussi ma coccinelle! » Dit-il d'un ton enjoué
Sérieux depuis quand Ed est enjoué ?
« Depuis quand tu me fêtes la Saint Valentin mon Gloubinours ? »
« Hey comment tu m'as appelé là ? »
« C'est toi qui a commencé avec tes surnoms à la noix ducon »
« Ducon ? C'est bien mieux ! Et sérieux, Gloubinours ? Où es tu allée me pêcher ça ?»
« Monstres et compagnie » avouais-je honteuse
« Je sais pas ce que c'est, j'veux même pas savoir ! Tu me déçois, je me demande vraiment si tu mérites ton cadeau de Saint Valentin »
« Tu sais où tu peux te le mettre ton... »
« Ouais ouais Bells, je sais parfaitement de quel endroit tu parles ! Bon, très bien, tu viens de remonter dans mon estime ! Ce soir, soit prête pour 20h»
« Et c'est le matin même que tu me préviens Roméo ? J'ai déjà des projets avec Jacob ! »
« Annule »
Bonne idée
« Ça ne se fait pas d'annuler à la dernière minute ! »
« Oh j't'en prie Bells, depuis quand tu te soucies des convenances ? Et puis ce mec tu le connais depuis quoi dix secondes ? Tu n'as accepté que pour t'en débarrasser. Toi et moi c'est à la vie à
la mort depuis 10 ans ! Et quelque chose me dis que ce que j'ai prévu pour toi ce soir va te faire monter au septième ciel... »
« Je te trouve bien présomptueux... »
« C'est que je sais ce que tu aimes, contrairement au bisounours qui te cours après! Comment tu fais pour supporter ce mec... il est si... joyeux » il finit sa phrase avec un ton de dégoût.
(Écoutez :http://www.youtube.com/watch?v=gSsOnShqhw4 )
Ed et moi on se connaissait depuis nos 14 ans, nous avions été placés dans la même famille d'accueil après que nos parents respectifs aient été tués... Nous avions chacun de notre côté fait le
tour d'une dizaine de familles d'accueil avant d'être adoptés par les Cullen.
Nous avions ensemble cultivé notre intérêt commun, notre fascination pour la mort et le sang. Au lycée, on était toujours que tous les deux, les autres avaient peur de nous. Ils nous trouvaient
morbides... mais nous avions des circonstances atténuantes. Les parents d'Edward étaient morts pendant un cyclone. La maison avait été entièrement détruite. Ses parents l'avaient protégé de leurs
corps, se condamnant eux même. Edward était resté une journée entière sous le poids des deux corps sans vie de son père et de sa mère, avant que les secours n'interviennent. Il n'avait que sept
ans.
Moi, j'avais cinq ans quand mes parents avaient été assassinés sous mes yeux. Un type que mon père, qui était policier, avait fait enfermer, avait à sa sortie de prison décidé de se venger. Un
vrai bain de sang.
Ce genre d'évènement laisse des traces et Edward et moi, étions marqués à jamais. C'est pourquoi nous nous comprenions si bien.
Je laissais à Edward le bénéfice du doute quand à ses fameux projets. Après tout, je n'avais accepté le rendez vous de Jacob uniquement par dépit.
« Ok, invite-moi à déjeuner, et tâche d'être convaincant... peut-être que j'annulerais » dis-je
« Je passe te prendre à midi, je t'attendrais sur le banc d'en face.» Dit-il avant de raccrocher.
Lui et moi savions très bien que ma décision était prise. J'avais rencontré Jacob au boulot, il y a quelques jours. Il m'avait invité, j'avais dis non, il avait insisté. Je m'étais dis que de
toute façon, il comprendrait bien vite que ça ne pouvait pas coller ! Jacob était enthousiaste, j'étais blasée. Il était optimiste, j'étais réaliste, d'autres diraient carrément négative !
Il n'y aucun doute que s'il m'avait rencontré en dehors de mes heures chez Newton, il ne m'aurait jamais regardée ! Ici, travaillant comme hôtesse d'accueil, le tailleur était de rigueur. Tenue
correcte exigée, maquillage léger, rien de tape à l'oeil. Mais dans le « civil », c'était rouge à lèvres rouge claquant, maquillage sombre. Vêtements noirs, toujours, et bien loin de la tenue
type pour le boulot !
De toute façon, mon cœur n'était plus à prendre.
Et voilà qu'entrait Mike, le fils de mes patrons, autant dire, un trou du cul de première, qui pense qu'il a tous les droits, se comporte en vrai petit chef avec moi, et qui me matte comme le
gros pervers qu'il est quand il croit que je ne le vois pas ! Lui sait à quoi je ressemble quand je n'ai pas mon déguisement d'hôtesse, et je crois que ça l'excite, il doit avoir des fantasme
sado-maso-gothico-bizaroïdo quoi !
Aujourd'hui, il est stressé, normal, une famille bien friquée enterre sa pauvre petite mamie morte dans son sommeil... c'est d'un ennui mortel, sans mauvais jeux de mots ! Mais bon, les Newton
veulent absolument que tout soit parfait, si on veut les garder dans notre répertoire. Entre nous, je ne vois pas pourquoi il se stresse comme ça, les affaires marchent vraiment bien malgré la
crise, ben oui, la mort est un marché qui rapporte ! Des morts il y en a de nouveaux tous les jours.
« Tout est prêt ? »
« Bonjour à toi aussi Mike »
« Mouais bonjour Bella » marmonne-t-il
Connard
« Je t'ai déjà dis, c'est Isabella » Bella c'est pour ma famille, mes amis, pas pour les connards ! Enfin, les amis, la famille, y'en a pas des masses, Esmée et Carlisle mes parents adoptifs, et
Edward, mon... ben pour lui je n'ai pas vraiment de définition. C'est lui le 1er à m'avoir appelé Bella. Avant d'habiter chez les Cullen c'était Izzy, pouah j'ai des frissons rien que d'y
repenser.
C'est après avoir vu le film « la marque du vampire » avec Bela Lugosi qu'il avait tout naturellement commencé à m'appeler Bella. Nous ne nous connaissions que depuis un mois tout au plus, et
nous étions déjà très liés. Cela avait été naturel, instinctif de nous rapprocher l'un de l'autre. Rien n'avait jamais été difficile avec Edward, je pouvais tout lui dire, aucun geste n'était
déplacé, tout était permis, puisqu'il était lui et que j'étais moi.
Mike soupira.
« Donc est-ce que c'est bon ? La famille Volturi ne va pas tarder à arriver tout doit être parfait »
« Oui tout est prêt » Non mais pour qui il me prenait celui là ? Ce n'est pas parce `monsieur 'est un tire au flanc fini, qu'on est tous des glandeurs !
« Et la vioque ? »
« Pardon ? » demandais-je les yeux écarquillés
« La vieille elle est prête ? » ajouta –t- il agacé
Putain, je voyais rouge.
« La `vioque' comme tu dis était un être humain ! Et c'est grâce à elle entre autres que ton ptit cul roule en merco, alors faudrait pas l'oublier ! Un peu de respect c'est trop te demander ?
Mais non, monsieur-le-fils-du-patron est trop bien pour ça ? Si tu n'aimes pas ce boulot, soit moins feignant et cherches en un autre, ou alors ferme-la ! » M'écriai-je. Non mais sans blague, ce
n'est pas parce que c'est le fils du boss que je peux le laisser parler ainsi. Je fais ce travail, pas seulement pour l'argent, et certainement pas pour m'accoutrer comme une secrétaire ! Je le
fais, parce que ça me plait d'accompagner les gens dans ce moment de leur vie, leur « faciliter » la tache. La mort me fascine, m'intrigue, mais je la respecte, et je pense que c'est une façon de
respecter la vie dans un sens.
Heureusement Mike ne fait plus le malin ! Putain, à sa place je me ferais tout petit !
« Désolé Bell- ... » je lui lançais un regard noir
« Désolé Isabella, ce n'est pas une bonne journée pour moi »
Comme si j'en avais quelque chose à foutre
« C'est la Saint Valentin et... »
Merci je sais quel jour on est
« ... je viens d'apprendre que Jess me trompe »
Bien fait, elle a du comprendre que tu n'étais qu'un gros connard-d'enfant-de-salaud-doublé-d'un-pervers.
Il me fit un regard de chien battu. Mais ça ne changeais rien pour moi, il avait toujours une tête de trouduc'
« Bah, ça pourrait être pire Mike ! T'es bien placé pour savoir qu'il vaut mieux être cocu que veuf... ça coûte moins cher ! »
Sur ce je me tire, le laissant, avec sa tête de poisson hors de l'eau ! Y suis-je allé trop fort ? Peut être, mais il l'a mérité. Je me dirige vers la chapelle.
Sulpicia Volturi, est là dans son cercueil. Je m'approche et la regarde. Si je ne savais pas qu'elle est morte, je pourrais croire qu'elle faisait sa sieste. Le maquillage, qu'elle merveilleuse
invention ! Enfin, ça a ses limites tout de même... Elle a bien l'air d'avoir deux cents ans !
Mais il faut bien lui avouer une qualité ! Comme toutes les personnes dans son état, sa compagnie est plus qu'agréable ! Pas de babillages insupportables. Le calme, la sérénité. Je devrais
probablement me poser des questions sur ma santé mentale du fait que je préfère la compagnie des morts à celle des vivants. Mais non, je m'en fiche. Je le sais que je suis plutôt du genre
cinglée. Mais au moins, je ne me voile pas la face. Les fous et les cons, c'est la même chose, les plus atteints sont ceux qui s'ignorent !
Mon calme fût de courte durée. Mike arrivait derrière moi, pour me prévenir de l'arrivée des invités de la dernière fiesta organisée aux frais de Sulpicia, une petite fortune qu'elle a du empoché
après avoir remporté un procès contre ses parents pour lui avoir donné un prénom pareil ! Sulpicia, mais genre Sulpicia quoi... Un prénom à jouer dans un remake porno de la « fiancée du monstre »
(NA : film d'Ed Wood).
Mike est déjà parti pour accueillir la famille.
Je souriais et murmurais alors à la défunte
« Comme je vous envie, vous n'aurez bientôt plus à supporter Mike Newton ! Et ne vous inquiétez pas, vous n'avez jamais été une Sulpicia pour moi. »
La matinée passa, entre messe, larmes et morve a gogo.
Berkkk !
Sulpicia reposait désormais six pieds sous terre pour l'éternité, où tout du moins jusqu'à la fin de sa concession !
Je prenais mon ombrelle en dentelle noire, hors de question de me choper un coup de soleil, ou pire bronzer... Pas évident de garder un teint de porcelaine quand on vit à Miami, mais Edward et
moi cultivions notre peau blanchâtre.
Je sortais et trouvais Edward comme convenu sur le banc à l'ombre d'un arbre, en train de feuilleter le dernier exemplaire de "Girls and corpses" (N/A : filles et cadavres, magazine américain
horreur/comédie).
« Hey you ! »
« Hey you toi-même ! » me répondit-il avec son sourire en coin
« Allons manger, je meurs de faim ! »
Edward m'emmena dans un resto du coté de South Beach, où nous commandions du gumbo (N/A : spécialité de Floride ragoût de crevette ou crabe avec du riz) et chacun une part de Key lime pie (N/A
également une spécialité du coin, tarte meringuée au citron vert !!)
« Bon je t'écoute, qu'as-tu prévu pour ce soir ? » demandais-je
« C'est une surprise » dit–il en haussant les sourcils
« T'es censé me convaincre là... »
« Pas besoin, je sais que tu sais que je sais que tu as déjà prévu d'annuler le bisounours »
« Touché ! Nan, mais sans rire, tu me verrais sortir avec ce type ? Pourquoi pas Newt' pendant qu'on y est ! »
Nous nous regardions un instant avant de nous exclamer en même temps « BERRRRK » ce qui fit se retourner quelques clients du resto affichant tous un air réprobateur.
Edward et moi leur envoyâmes nos regards les plus meurtriers. Edward saisit ma main, et je plongeais mon regard dans le sien.
« Et puis, tu m'as moi, non ?» me dit-il avec une pointe de tristesse.
« Bien sûr Ed quelle question ! Tout comme tu m'as moi ! Tu sais très bien pourquoi j'ai accepté, je savais qu'il me lâcherait après. Et puis, tu aurais pu me sauver toi ! Quand tu l'as vu
avant-hier ! Je ne sais pas, marquer ton territoire un truc dans le genre »
« Du genre... euh... te pisser dessus ? »
« T'es con »
« Sérieusement, tu aurais voulu que je le fasse ? »
« Edward tu sais à quel point tu comptes pour moi, mais jamais de la vie je te laisserais me pisser dessus ! » plaisantais-je
« Bella, tu m'as très bien compris »
(Écoutez : http://www.youtube.com/watch?v=Cl_nYXs5tpo)
« Oui. Oui, j'aurais voulu que tu lui dises que j'étais à toi. » Répondais-je en plongeant dans ses prunelles d'émeraude.
« Bella si tu savais à quel point j'en avais envie ! Je voulais l'étriper pour ne serais ce qu'avoir pensé qu'il pourrait être avec toi. Mais j'ai eu peur que tu me prennes pour un homme de
Neandertal, un macho. Je ne voulais pas te mettre mal à l'aise. » Avoua-t-il
« J'aurais été fière au contraire. Que tu te `battes' pour moi » lui confessais je en rougissant
Putain de réaction à la con
Je baissais la tête.
Edward rapprocha sa chaise de la mienne, et saisit mes joues brûlantes entre ses mains et me murmura :
« Tu aurais pu lui dire que j'étais ton petit ami, il n'aurait pas pu insister. » Son regard était ampli de doute, il avait l'air de chercher une réponse dans mon regard.
« J'avais peur aussi Ed. Et puis, est-ce que cela définit ce que nous sommes ? Petit ami ça semble tellement... »
« Ridicule » finit-il
Merde, ce n'est pas ça que je voulais dire moi !
L'idée d'être mon petit ami lui semblait si ridicule ? Il dut voir le chagrin envahir mon visage car il ajouta
« Ridicule comparé à l'intensité de ce qui nous unis. Bella, il n'y a aucun mot assez fort pour définir ce que nous sommes l'un pour l'autre, pour dire à quel point tu comptes pour moi. Bella, je
mourrais pour toi »
« Ne dis pas cela ! » pleurais-je
« Pourquoi ne puis-je pas le dire puisque c'est la vérité ? N'en ferais-tu pas autant pour moi ? »
« Bien sûr quelle question ! Je mourrais pour toi, je tuerais pour toi ! » M'exclamais-je
Edward s'empara alors de mes lèvres, avec une force que je ne lui avais jamais connue. Je le connaissais fougueux, bestial, mais là il m'embrassait avec tout ce qu'il avait, avec son cœur, avec
son âme. Nous ne nous étions jamais avoué la force de nos sentiments l'un envers l'autre.
Peut- être devrais-je remercier Jacob pour cela !
Edward avait été mon premier baiser, nous avions fait l'amour ensemble pour la première fois. Et par la suite nous avions chacun eu une ou deux aventures, mais nous nous étions très vite rendu
compte, qu'il n'y avait qu'ensemble que ces choses valait le coup d'être vécues. En fait sans Edward, rien ne valait la peine.
Comme il l'avait si bien dit, c'était à la vie à la mort.
Nous mettions fin à notre baiser, nos respirations étaient fortes et rapides. Je sentais le désir allumer un brasier entre mes cuisses, mais la réalité s'imposa vite à nous en la personne d'un
serveur qui nous apportait nos desserts.
Edward me raccompagna jusqu'à l'intérieur de la marbrerie. Il m'avait tenu la main dès la sortie du restaurant et ne l'avait lâchée que pour monter et descendre de la voiture.
Arrivés à l'accueil, Jacob était là
FUCK
Il commença par me sourire, puis son regard se dirigea vers Edward pour enfin atterrir sur nos mains liées. Sa mâchoire se serra, et il ne pris même pas la peine de saluer Edward.
« Salut Bella, je venais pour confirmer pour ce soir »
« Justement Jacob, j'allais t'appeler. » lui répondis-je en lâchant la main d'Edward, et en ressentant douloureusement le vide dans ma paume.
« Ah oui ? » sourit-il
« Oui, je suis désolée, mais je vais devoir annuler »
« Annuler ? »
« Et bien oui, il se trouve que je n'avais pas vraiment réalisé la date lorsque tu m'as invité, tu as dit mercredi, je n'ai pas fais attention. Et Edward m'a déjà invitée à passer la Saint
Valentin avec lui » mentis-je
« Bella sois sérieuse, tu ne vas pas passer la Saint Valentin avec ton frère » rétorquait-il
« Edward n'est pas mon frère voyons, c'est... » Hésitais-je
Je me retournais vers Edward et lui souris, je regardais de nouveau Jacob
« C'est mon petit ami » lançais-je car même si nous étions d'accord sur l'incompatibilité du terme, cela faisait vraiment du bien de le dire.
Je vis la surprise sur le visage de Jacob, Edward qui s'était rapproché de moi, souriait
« Mais Mike m'a dit... »
« Mike est un con » déclara Edward en venant enserrer ma taille de son bras, collant mon corps à son flanc droit
Putain, je rêve où il marque son territoire là ?
« Encore désolée Jacob, je pense qu'il y a eu un malentendu... » Tentais-je
« C'est bon, j'ai compris je vous laisse » et il partit sans plus de cérémonie.
Il était blessé, et déçu, cela pouvait se comprendre, mais cela m'importait peu. Edward était la seule personne qui avait compté, et qui compterait à jamais.
Edward m'enlaça et me dit en souriant
« Je suis ton petit ami ? »
« Et bien plus encore » il m'embrassa doucement avant de partir.
A 21h nous étions tous les deux dans sa voiture. Destination inconnue. J'avais abandonné l'idée de faire avouer à Edward ses projets. Je lui faisais entièrement confiance pour savoir ce qui me
ferait plaisir. Ne sachant pas quoi porter j'avais opté pour une petite robe noire m'arrivant à mi-cuisses, et une paire de new rocks à talons.
http://i45.tinypic.com/nwlq2e.jpg
Il gara la voiture en face d'une magnifique villa et sorti deux paires de gants en cuir de la boite à gants, me tendit la plus petite avec son sourire en coin. Je réalisais enfin, je regardais de
nouveau en direction de la villa et remarquais cette fois ci, les scellées de la police sur la porte d'entrée.
« Oh my god!!!!!! » criais-je
« Chuuuut évitons de nous faire remarquer tu veux?”
« Excuse-moi » chuchotais-je
« Alors ? Ça te plait ? » Demanda-t-il connaissant déjà ma réponse aux vues de ma réaction
« Edward c'est parfait ! Raconte-moi tout ! »
« Crime passionnel, enfin c'est ce que suppose la police. Ils ont retrouvé cette femme, Victoria Batista assassinée dans sa cuisine de plusieurs coups de couteaux. Ils suspectent le mari, étant
donné qu'il est introuvable et que son médecin l'a récemment diagnostiqué schizophrène.
Le timing était parfait, c'était ce soir ou jamais l'entreprise de nettoyage de scènes de crimes arrive demain matin »
J'étais tellement excitée ! Edward et moi nous étions découvert un nouveau hobby il y a de cela un an et demi environ... visiter les scènes de crimes. Avec notre passion dévorante pour le morbide
et le sang, cette activité était parfaite pour nous !
Nous ne l'avions pas cherché cependant.
L'idée c'était imposée d'elle-même après que nous ayons découvert le corps d'un de nos voisins assassiné. Le meurtrier avait laissé la porte ouverte, et la curiosité l'avait emportée, nous avions
appelé la police et étions revenus une fois ceux-ci partis.
(Ecoutez : http://www.youtube.com/watch?v=e2xxizpHuoo&feature=PlayList&p=6D4FACA50968CF3F&index=3)
Il était maintenant près de 22 h et après avoir regardé autour de nous que la rue était vide, nous sortîmes sans bruit.
Nous enfilions nos gants tout en nous dirigeant vers la maison. Edward saisit ma main et nous fit faire le tour de la bâtisse tout en jetant des regards autour de nous.
« La cuisine est derrière » me chuchota-t-il
Arrivés devant la porte il sortit une sorte de lime de sa poche et crocheta la serrure. Et nous entrions enfin. Je comprenais mieux le ton enjoué d'Edward ce matin au téléphone, car j'étais à ce
moment là complètement extatique !
Il y avait moins de sang que je n'aurais cru. Mais c'était tout à fait fascinant, il y avait des projections de sang sur le frigo et sur le coté du plan de travail central, et par terre entre les
deux une énorme flaque rouge foncé.
Cette scène me ramenait à mon enfance. Cela me faisait toujours cet effet, mais étrangement, cela ne me faisait pas mal, non, je me sentais plus proche que jamais de mes parents. Comme si mon
enfance s'était arrêtée dans une mare de sang, et qu'en me retrouvant ainsi, submergée par tout ce liquide rouge je me rapprochais d'eux. Après tout c'était un des rares souvenirs qu'il me
restait de Charlie et Renée Swan.
Edward me regardait, une lueur étrange dans les yeux
« Ça va ? » Me demanda-t-il
« Oui, très bien, merci » lui répondis-je en m'approchant tout doucement de lui il me prit dans ces bras. Je posais ma tête contre son torse. Et le moment était parfait, j'étais avec celui qui me
connaissait mieux que quiconque, lui qui me comprenait et qui ne m'avait jamais jugée, et qu'il ne le ferait sans doute jamais puisqu'il me ressemblait tant.
(Écoutez: http://www.youtube.com/watch?v=yMlS8b6Jnsc )
Je relevais la tête et l'embrassais. Le contact de nos lèvres m'électrisa, il réclama aussitôt l'accès à ma bouche, à ma langue, à mes dents, mon palais, et je m'abandonnais totalement dans ce
baiser. Les mains d'Edward caressaient mon dos, les miennes étaient crochetées autour de sa nuque maintenant, et tandis que sa main gauche remontait le long de mon échine pour aller agripper mes
cheveux, tirant doucement pour me faire pencher la tête sur le coté et approfondir notre baiser ; sa main droite, elle, redescendait sur mes fesses, puis ma cuisse tout en passant la main sous le
tissus de ma robe et remontant afin d'empoigner mes fesses. Il gémit, et se mit à les malaxer avec délice tandis que sa bouche quittait la mienne et traçait une ligne jusque ma jugulaire.
Je le sentis un instant lâcher sa prise sur mon corps, et quand il reprit possession de mes fesses je sentis qu'il avait enlevé ses gants, et je gémis en même temps que lui, au contact de sa main
sur mes fesses nues.
« Tu es diabolique Bella ! Pas de sous-vêtements... je vais croire que tu avais tout prévu » murmura t-il sa voix rendue rauque par le désir.
« Je ne te le dirais pas, même sous la torture »
« Ne me tente pas »
Je sentis ses doigts caresser la ligne entre mes fesses jusqu'à ma petite entrée. C'était à peine plus appuyé qu'un effleurement, mais déjà il me rendait dingue. Je descendis mes mains, encore
gantées sur son torse et d'un coup sec j'ouvrais sa chemise. Etrangement aucun bouton ne sauta, je regardais de plus près
« Des pressions ? Et c'est moi que tu accuses d'avoir tout prévu ? »
« Je n'ai jamais dis le contraire ! Et puis après tout, c'est la Saint Valentin ! »
Pour seule réponse, ma main droite agrippa son membre durci et je me sentais fière de lui faire cet effet.
Il grogna, m'attrapa par la taille et me souleva sur le plan de travail de la cuisine.
Sa bouche alla mordiller mon téton au travers de la fine étoffe, haletante, j'en profitais tout de même pour empoigner plus fortement son sexe et il grogna de plus belle
« Hummm, Ed Wood est impatient » le taquinais-je (N/A petit jeu de mot, a propos du réalisateur, et de l'expression « to get wood » qui veut dire avoir la trique ;p)
« Tu n'as pas idée » me susurra–t-il avant de me mordiller le lobe de l'oreille, tout en passant une main entre mes cuisses. Mon ventre était en feu et je sentais mon désir couler entre mes
jambes, il glissa deux doigts dans mon antre et commença à les faire bouger, les recourbant pour toucher mon point G, pendant que son pouce jouait délicieusement avec mon clito.
Je n'étais plus capable de faire quoi que ce soit d'autre que gémir, haleter, jurer et je sentais mon orgasme se construire rapidement.
« Huuummm putain, je vais venir ! » criais-je
« Vas-y bébé ! Laisse toi aller » et sur ses mots j'explosais, en même temps les lèvres de mon amant s'écrasèrent sur les miennes.
Je me sentais toute molle, comparé à la tension que mon corps avait ressentie juste avant. Mais Edward ne me laissait pas le temps de me remettre de mes émotions. Il me fit descendre de mon
perchoir me tenant fermement, mes jambes n'étant pas encore très stables.
« Aussi magnifique que tu sois quand tu jouis... » Il laissa sa phrase en suspend et me fis me tourner puis me pencher et posa mes mains sur l'îlot central de la cuisine .Mes mains étaient
trempées dans mes gants, mais je n'avais pas le temps de m'en soucier, il écartait mes jambes, remontais le bas de ma robe au dessus de mes fesses. Je l'entendis défaire sa ceinture et sa
braguette, je tendis les fesses vers lui. Je sentis son gland à mon entrée, et d'une poussée douce mais rapide, il envahit mon intimité. Nous poussions en même temps un râle de satisfaction, sa
main gauche se plaça sur ma hanche et de l'autre il caressait mon sein. Il allait et venait en moi, et j'entrais comme en transe
« Plus fort Edward ! Plus fort » le suppliais-je
Nos gémissements augmentaient en même temps que la cadence de ses pénétrations.
Nous nous connaissions chacun parfaitement ce que l'autre aimait, le sexe était instinctif, primitif. Je voulais qu'il se fonde en moi totalement, corps et âme.
« Haaannn ! Encore ! Fait moi mal Edward »
Il n'hésita pas une seconde, il me connaissait bien, il pinça mon téton, en même temps qu'il s'agrippait plus fortement à ma hanche et que ses pénétrations se faisaient plus fortes, je me
cambrais et le sentais encore mieux, plus loin, au fond de mon ventre.
Nous n'étions plus que de la chair et des os, de la sueur, et du sang quand dans mon abandon, je m'étais sans m'en rendre compte mordu la lèvre. Le sang perla et je tournais la tête pour voir
Edward, il se colla à mon dos et vint m'embrasser, passant sa langue sur ma lèvre meurtrie, goûtant le liquide rouge foncé qui s'en écoulait. Je me sentais au bord de ma jouissance.
Il plaqua alors sa main sur mon pubis, et se mis à pincer doucement mon petit paquet de nerf entre son pouce et son index, il pinça plus fort déclenchant ainsi mes spasmes. Mon orgasme fut si
fort, que je ne pus même pas crier, ni même gémir ou respirer. Je sentis la libération d'Edward en jets dans mon ventre en même temps que sa prise sur moi se raffermissait. Puis ses bras
m'entourèrent, et il nicha son nez dans mon cou.
Il était toujours en moi, et je le sentais se retirer tout doucement, naturellement au fur et à mesure que son érection retombait. Nos respirations étaient bruyantes et erratiques, et nous ne
bougions toujours pas, perdus dans notre bulle d'extase, jusqu'à ce qu'Edward s'écarte de moi vivement, remettant ma robe en place et je l'entendis refermer son pantalon puis m'attraper.
Je n'avais même pas réalisé que j'avais fermé les yeux jusqu'à ce que les ouvre afin de comprendre le comportement d'Edward. En face de nous de l'autre côté de l'îlot se trouvait un homme blond
d'une trentaine d'années, la tête penchée sur le côté comme pour mieux nous observer, une lueur sadique dans le regard, et ses lèvres figées dans un rictus mauvais.
« Tiens tiens qu'avons-nous là ? » demanda-t-il d'une voix mielleuse
« Qui êtes vous ? » cracha la voix d'Edward
« Qui je suis ? Ce serait plutôt à moi de vous poser la question, puisque vous êtes ici chez moi »
« Batista » trancha la voix d'Edward tandis qu'il resserrait son étreinte protectrice sur moi
« Oh voyons appelle-moi James, nous sommes assez intime pour cela après le spectacle que vous venez de m'offrir » ria-t-il
« Vous nous avez regardé » murmurais-je
« Du début à la fin mon chaton, ou devrais-je dire, tigresse ? Je dois avouer que c'était très excitant. » Me répondit-il. Sa voix traînait, comme s'il essayait d'être séduisant.
« C'est une vraie furie que tu as là » dit il en s'adressant cette fois à Edward
« Je serais ravi de la monter pour voir si je peux la faire crier plus fort »
« Jamais » Cria Edward en me plaçant derrière lui. « Plutôt mourir »
« Oh, mais ça va venir mon garçon... »
Je senti un frisson désagréable me parcourir le dos, et mon ventre se noua à l'idée de perdre l'être qui m'était le plus cher.
« Vous êtes malade James, vous devez vous rendre, et vous faire soigner » tentais-je
« Moi malade ? C'est ce que la police est censée croire. A vrai dire, mon médecin est un camarade de confrérie de l'université, il m'a rendu ce petit service au cas où je me ferais prendre...
»
« C'était prémédité ? » demandais-je sans m'en rendre compte
« Hélas oui ! Ma chère épouse n'a jamais éveillé en moi d'autre intérêt que son argent » continua-t-il sur le ton de la conversation, faisant le tour de l'îlot. Je reculais, tirant Edward par le
bras, mais lui ne bougeait pas, sa mâchoire était crispée, et son regard glacial.
« Vous n'étiez pas prévu au programme mais je dois dire, qu'après ce que j'ai vu le jeu en vaut largement la chandelle »
« Jamais » Répéta Edward, c'est alors que tout se passa très vite, James se jeta sur Edward, et je fus écartée de lui. Le poing de mon compagnon s'écrasa sur le nez de James qui jura et répondit
par un crochet du droit dans la mâchoire d'Edward, je criais en voyant son visage se tourner violemment sur le coté, je vis du sang couler le long de sa bouche sur son menton.
James frappa de nouveau, Edward tomba contre un placard derrière lui juste à côté de la mare de sang. Batista se mit à califourchon sur lui et enserra son cou de ses mains. Edward se débattait en
vain. Il commençait à suffoquer.
Je sautais sur le dos de James, le martelant de mes petits poings inefficaces. D'un bras il me repoussa et je tombais. Je tentais de m'agripper à ce que je pouvais pour éviter la chute. Ma main
agrippa la poignée d'un tiroir que j'entraînais dans ma chute. Je m'écrasais violemment sur le sol de la cuisine dans un bruit sourd suivi d'une cacophonie de bruits métalliques. Le tiroir avait
renversé tout son contenu de cuillères, fourchettes, couteaux... Je ne réfléchissais pas, j'étais en mode pilotage automatique.
James était en train de le tuer.
Je saisissais un énorme couteau de cuisine.
J'ignore comment mais à un moment j'étais assise sur le sol, et l'instant suivant j'étais debout derrière James, le couteau encore dans ma main, la lame enfoncée entre ses omoplates.
Il s'écroula lourdement sur le coté gauche d'Edward tombant dans la flaque d'hémoglobine de son précédent crime.
Mes yeux étaient écarquillés, Edward toussait tentant de reprendre son souffle une main portée à la gorge, il se releva. Son regard fit quelques allers et retours entre le corps inanimé de son
agresseur, et moi. Il dut réaliser car il me prit dans ses bras, me serrant fort contre lui.
« Tu m'as sauvé » murmura-t-il à mon oreille je reculais mon visage et le regardais
« Je te l'avais dit, je t'avais dit que je tuerais pour toi » affirmais-je
« Je sais bébé »
Il me berça encore un instant, puis regarda autour de lui. Il sembla réfléchir un instant, puis se détacha de moi, pris ses gants et les enfila
« Il faut faire vite, avec tout le bruit qu'il y a eu, les voisins vont sûrement appeler les flics si ce n'est pas déjà fait» il chercha dans les placards, sorti un torchon, de la javel, et
nettoya le plan de travail et l'endroit où il s'était écroulé, pour enlever ses empreintes, la sueur... il fourra le torchon a moitié dans une de ses poches. Il regarda par la fenêtre et me prit
la main, m'entraînant jusqu'à la voiture. Le quartier semblait toujours endormi.
(Ecoutez: http://www.youtube.com/watch?v=CDvLJC0vnss )
Il démarra et quelques kilomètres plus loin il souffla un grand coup. Comme soulagé.
Il nous ramena, chez nous, Carlisle et Esmée étaient absents, ils s'étaient offerts une nuit en amoureux dans un grand hôtel. Nous prîmes une douche ensemble, sans un mot.
Il m'étreignit avec force.
Une fois sortis, il me sécha, et en fit de même pour lui. Je sortis la trousse de secours et soignais sa lèvre. J'appliquais une crème contre les bleus sur son cou dont la couleur violacée qu'il
avait pris contrastait avec la peau blanche de son torse et de son visage.
Nous nous allongeâmes dans son lit, lovés l'un contre l'autre, nous embrassant doucement. Appréciant d'être ensemble.
« J'ai failli te perdre aujourd'hui » dit-il finalement
« Moi aussi » répondis-je les larmes brouillant ma vue
« Je voulais te protéger, et au final, c'est toi qui m'a sauvé »
« J'ai fais ce que je devais faire, je ne regrette pas, je suis probablement un monstre mais si c'était à refaire, je le ferais sans hésiter. Je t'avais dis que je tuerais pour toi »
« Tu n'es pas un monstre, c'était lui le monstre Bella, toi, tu es l'ange qui m'a sauvé »
« Promets-moi une chose Edward »
« Tout ce que tu voudras »
« Ne m'emmènes plus jamais sur une scène de crime ! Ce qu'ils disent dans les polars, ce n'est pas si con... le tueur revient toujours sur les lieux du crime »
Ma tentative d'humour fonctionna car il me répondit en souriant
« Promis »
« Et Edward ? »
« Oui ? »
« Ne fêtons plus jamais la Saint Valentin »
« Je te le promet »
THE END !
Voilou, j'espère que cela vous a plus ! Merci à mes chères bêtas ! Et merci aux organisatrices du concours ! J'ai trouvé l'idée géniale !!!
Alors voilà, les reviews me feront très plaisir sur Fanfiction http://www.fanfiction.net/s/5668753/1/Blood_Sex_and_Corpses, comme d'hab ! et ici les comm aussi me feront trop plaiz' ;p
Surtout que j'ai très envie de savoir ce que vous en avez pensé ! Je me suis pas mal donné pour cet OS, j'ai essayé de lui donné une certaine atmosphère etc et j'espère que c'est réussi !
Et si vous avez envie de voter pour moi ... ben j'en serais super contente aussi hein !!c'est là pour le vote http://www.fanfiction.net/u/2183041/Bloody_Valentine_Contest dès le 21 février à minuit, jusqu'au 28 février même heure
XXX
JB
un grand merci à
Ptitewam pour son super boulot de beta (sur tous mes écrits), son soutien, son amitié, son humour, ses coups de gueules (caractere de cochon oblige!)et pour s'etre pacsée avec moi!
MDR
Biboo pour etre "mon Alice", ma twin, pour avoir corrigé mon 2eme OS! Pour supporter mes coups de cafarrd à 5h du mat etc...
Elodiii, ma ptite beta adoptée sur twilight france! qui a fait son bapteme de beta avec la 3eme voie! et qui se fait rare *regard de killeuse*
Jess qui m'a ultra motivé à me lancer dans la grande aventure de l'écriture et qui a toujours de bons conseils!
Flo ma grande soeur que j'aime super fort, qui me manque trop, et qui me soutiens toujours et m'appuie!
Eric qui a toujours de supers idées, et qui est le meilleur beau frere qui existe, mon ami, et qui en plus de tout fait le bonheur de ma soeur, et rien que pour ça...il a toute ma
gratitude!
Merci a toutes les pp et copinautes de Tf qui sont trop nombreuses, que je risque d'en oublier! mais qui je l'espere se feront connaitre ici ;p
GROS BISOUS
XXX
JB
Le Tentation était plein à craquer, comme tous les samedi soir depuis qu’ Emmett et moi avions ouvert ce club il y a de cela 3 mois. J’avais rencontré mon associé par l’intermédiaire d’un ami commun, Jasper Withlock. Emmett m’avait fait part de son projet mais il cherchait des investisseurs afin de lancer son affaire. Le courant était très vite passé entre nous. J’avais été emballé par son enthousiasme et je lui avais proposé mon aide. Il avait fini par me proposer de devenir associé à parts égales, et j’avais accepté.
J’étais dans le bureau de mon associé, et nous nous apprêtions à retourner dans la salle quand son portable sonna. Après avoir vérifié l’identité de l’appelant, il décrocha.
« Allô papa ? »
…
« Hein quoi ? Je comprend rien parle plus lentement, et arrête de hurler s’il te plait !»
…
« QUOI ? Comment ça elle a fugué ?? Qu’est ce qu’il s’est passé ? »
…
Emmett était visiblement inquiet. Et moi je me demandais si je devais rester, ou le laisser régler ça. Heureusement, il eut l’air de comprendre mon embarras .
-« Attend papa… Euh, Edward tu peux y aller, ma ptite sœur à fugué ! Son lycée en Angleterre a prévenu mon père qu’elle ne s’était pas présentée en cours et que ses affaires ont disparu de sa chambre à l’internat ! Je dois passer des coups de fil pour voir si elle est pas chez des amis… ou si elle a dit à quelqu'un où elle allait… ça risque de prendre un peu de temps. »
J’acquiesçais et sortais de son bureau. Je ne savais même pas qu’Emmett avait une sœur avant cela, mais j’espérais qu’il ne lui soit rien arrivé.
Je longeais le couloir menant à la salle bondée. Le son étouffé de la musique me parvenais, et quand j’ouvris la porte, donnant sur la salle, j’entendis enfin clairement les paroles et la mélodie de la chanson "American boy". Une sensation de chaleur s’empara de moi quand je pénétrais le club, due à la salle pleine de corps flirtants, dansants, transpirants sur la piste de danse. Me faufilant entre les clients, quelques jolies filles me firent des clins d’œil, d’autres me reluquant comme un bout de viande, mais j’en avais l’habitude, je leur souriais poliment tout en continuant à avancer vers le bar. Une fois arrivé, un des barman, Jake, me souris, et s’approcha de moi, se penchant par-dessus le comptoir il engagea la discussion.
-« Alors boss ? Je te sers quelque chose ? »
-« Non merci Jake. Tout ce passe bien ? » lui demandais-je
-« Comme d’hab ! il y a encore un monde fou ce soir, mais tout roule ! » me répondit-il, «Allez, j’y retourne, j’ai du boulot et mes patrons me payent pas pour faire la causette hein ?! »
Je lui souris et me retournais balayant la salle du regard. L’ambiance était au rendez vous comme toujours, le
Tentation était une véritable réussite et je ne regrettais pas de m’être lancé dans cette aventure .Je m’apprêtais à rejoindre Sam, un de nos vigils de l’entrée, pour vérifier que tout se
passait bien de son côté, quand une silhouette attira mon attention. Elle me tournait le dos, une petite brune avec de longs cheveux ondulant le long de son échine. Elle portait un haut noir
laissant apparaître ses reins nus et une jupe évasée de la même couleur lui arrivant au dessus des genoux . Elle portait des sandales à talon et était accoudée au bar, remuant son joli ptit
cul au rythme de la musique. Son corps m’appelait comme le chant des sirènes attirant les marins. J’arrivais derrière elle, crevant d’envie de voir son visage. Elle sembla sentir ma présence
car elle se retourna, et plongea ses merveilleuses pupilles marrons dans les miennes. Je restais là, éblouis, et commençais à détailler son visage en forme de cœur, son nez fin, ses lèvres
qui me donnais envie de les toucher, de les embrasser. Leur couleur rouge cerise contrastaient avec le porcelaine de sa peau. Elle avait l’air plutôt jeune pour sortir en boite, mais j’avais
toute confiance en
Sam pour ne laisser entrer que des personnes majeures. Mes yeux descendirent sur son menton, sa nuque délicate, ses seins, son ventre nu…
« La vue te plait ? » me demanda t elle
« Euh p-pardon ? »
« Tu me reluques depuis 2 minutes ! » dit elle avec un petit sourire
« Hum… désolé, je ne voulais pas, je… » je ne trouvais rien à dire, elle devait me prendre pour le roi des imbéciles à bégayer et à chercher mes mots, car elle rit. Je décidais de me reprendre et cherchais quelque chose à dire
Vite n’importe quoi
« Je ne t’ai jamais vu avant, c’est la première fois que tu viens ici ? »
Ouais, vraiment n’importe quoi !
« En effet, mais comment tu sais ça ? t’es une sorte d’habitué ? »
« Un truc dans le genre… » répondais-je d’un air détaché
Elle m’interrogea du regard, puis détourna la tête vers le bar. Alors que je me demandais si ce geste signifiait la fin de la conversation, elle se tourna vers moi d’un air déterminé, et tout en fixant ses prunelles dans les miennes me demanda « bon, alors, tu restes planté là sans rien faire où tu m’offres un verre ? j’ai eu une journée affreuse, nan, à vrai dire, la semaine entière à été complètement pourrie et j’ai bien besoin d’un remontant »
« Ok, qu’est-ce qui te ferais plaisir ma belle ? »
Génial elle va croire que je la drague…mais hey ! c’est exactement ce que je suis en train de faire !
« Un shoot de vodka ! »
« T’es pas un peu jeune pour ça ? » la taquinais je
Elle sembla décontenancée par la question, et rougit avant de s’exclamer
« Hey, le vigil m’a fait entrer ! non ? »
Un point pour elle
Je ne répondis pas et passais commande auprès de Jake. Lui demandant la même chose pour moi. A peine les verres déposés devant nous qu’elle avalait le sien, j’en fis de même.
« J’adore cette chanson ! » s’écria-t-elle alors que "Dancin’ til dawn" de Lenny Kravitz se faisait entendre.
« Tu as l’intention de m’inviter à danser ou dois je demander à ce type qui me mate depuis que je suis arrivée ? » me demanda-t-elle en me montrant un des habitués de la boite, Mike , qui la reluquait d’un air appréciateur.
Connard
Je ne répondais pas et lui prenais la main l’entrainant sur la piste. Elle se déplaçait en ondulant et me regardait intensément avec une sorte de petit sourire coquin, on aurait dit un chat s’apprêtant à dévorer un canari, puis elle se retourna… et là… elle commença à rouler des hanches tout en se collant contre mon torse. Ses fesses venant se frotter à ma virilité qui se réveilla aussitôt. Elle regarda par-dessus son épaule, tout à fait consciente de l’effet qu’elle produisait sur moi et son sourire s’étira. Elle continua ses mouvement se frottant de plus en plus a moi.
Putain cette fille veut ma mort
Elle me rendait complètement dingue, je glissais mon visage dans son cou, inhalant sa douce fragrance fleurie, en dirigeant mes mains sur son ventre à l’endroit où sa peau était dénudée. Elle était douce, et chaude.
Elle déposa ses mains sur les miennes et les fit remonter le long de mes avant bras puis vint enlacer ma nuque, caressant la naissance de mes cheveux rapprochant son visage plus près du mien elle déposa ses lèvres contre les miennes d’abord doucement, puis elle y mit plus de force, je glissais alors ma langue contre sa lèvre inférieure réclamant l’accès à sa bouche, impatient. Elle mêla sa langue a la mienne.
Et c’est alors que tout dérapa.
Son corps collé au mien, mes mains contre sa peau, ses fesses bougeant délicieusement contre ma queue, ses mains dans mes cheveux, sa langue dansant avec la mienne, je me sentis comme pris de frénésie. Je n’avais plus qu’une seule envie, me fondre dans son corps, caresser sa poitrine, connaitre les parties les plus secrètes de son anatomie. Elle rompit le baiser a bout de souffle. Et me fis face, je plongeais mon regard dans le sien, ses yeux étaient remplis de désir, et ses joues avaient pris une très jolie teinte rosée.
Elle approcha de nouveau ses lèvres vers mon visage afin de rencontrer les miennes, je la saisis par les hanches afin de la plaquer encore plus près de mon corps, désirant plus que tout ne faire plus qu’un avec elle, nos langues se rencontrèrent de nouveau, dansant un ballet sensuel, délicieux, ses baisers avaient un goût de paradis. Elle empoigna mes cheveux et pencha un peu plus la tête afin d’approfondir notre baiser. Comme si elle aussi voulait se perdre en moi, son baiser avait quelque chose de désespéré et d’urgent, et je sus à cet instant que je la voulais. Je la voulais vraiment. Ici. Maintenant. avec regret je lâchais ses douces lèvres et posais mon front contre le sien. Et je me lançais.
« J’ai envie de toi, tu me suis ? »
A l’instant où ces mots avaient quitté ma bouche je le regrettais. Et si elle disait non ? Je n’avais pas l’habitude de faire ça, emballer une fille, sur mon lieu de travail qui plus est. Mais elle ne me laissa pas le temps de me poser plus de questions et répondit d’une voix suave
« Je te suis »
Trois petits mots qui firent exploser mon cœur, et qui augmentèrent l’afflux sanguin dans mon membre déjà a l’étroit dans mon boxer.
Je m’écartais d’elle, lui attrapais la main, et nous dirigeais vers la porte d’accès aux locaux réservés au personnel.
Pénétrant dans le couloir, elle s’arrêta soudain, je me retournais vers elle. Elle avait l’air inquiète, indécise ? Je m’étais trompé, elle n’avais pas envie de ça, pas avec moi, pas ici.
« Où m’emmènes tu ? On ne devrait pas être là, si on se fait prendre… » c’était donc ça… c’est vrai que je ne lui avait pas dit qui j’étais, et je n’en avait pas envie, qui j’étais, qui elle était, m’importait peu, je trouvais ça terriblement excitant.
« ne t’inquiète pas, avec tout le bruit qu’il y a là bas, la musique, personne ne sait qu’on est ici, sinon, un des employés nous serait déjà tombé dessus non ? »
Elle parut hésiter, alors pour la décider je me lançais de nouveau à l’assaut de ses lèvres, la tirant vers moi, caressant ses hanches puis ses fesses, un gémissement s’échappa de sa gorge et tout en continuant de dévorer sa bouche, je l’entrainais tant bien que mal vers mon bureau, nos lèvres restant soudées. J’ouvrais la porte, que j’avais dû oublier de fermer à clé, nous glissant a l’intérieur de la pièce, j’allumais la lumière, et emmenais ma partenaire contre mon bureau. J’avais rangé mon ordinateur portable. Parfait. Je me détachais de ses lèvres ressentant aussitôt le manque d’elle. Et d’une main je balayais les feuilles, stylos, téléphone qui se trouvaient là, elle me lança un regard surpris
« J’ai toujours rêvé de faire ça ! » lui dis-je avec un sourire en coin. Elle sourit et je l’entourais de mes bras partant de nouveau à la conquête de sa bouche, puis de sa mâchoire, de son cou, lui saisissant les fesses je la déposais sur le bureau, tandis qu’elle commençait à caresser mon torse. Son contact m’électrisait. Elle se mit à défaire les boutons de ma chemise avec empressement. Pendant que je me saisissais de l’ourlet de son haut faisant passer celui-ci par-dessus sa tête.
Je grognais en découvrant qu’elle ne portait pas de soutiens gorge, ce qui m’excitait au plus haut point. Ses seins étaient magnifiques, rond et doux, avec de somptueux petits tétons d’un rose appétissant. N’y résistant plus, je plongeais sur sa poitrine voluptueuse, embrassant, léchant, suçant et mordillant tour a tour ses pointes durcies par l’excitation et le plaisir que je lui procurais, tandis qu’elle se tortillait, en gémissant, ses mains enchevêtrées dans mes cheveux attirant ma tête au plus prêt de sa peau. Tout en continuant à cajoler ses seins, je fis descendre mes doigts, frôlant ses flans, puis ses hanches pour arriver à ses cuisses, j’agrippais alors le tissu de sa jupe et entreprenais de le faire glisser. Se tenant a mes épaules elle souleva ses fesses du bureau afin de me faciliter la tache. j’en profitais pour la débarrasser du dernier morceau de tissu couvrant son intimité, dévoilant ainsi son joli minou complètement épilé.
On dirait que tout chez elle est prévu pour me faire perdre la tête
Je n’avais pas le temps de me remettre de cette apparition, que déjà ma douce s’attaquait a ma ceinture. Elle semblait de plus en plus pressée, et tandis que mon pantalon tombait à mes pieds, je m’en débarrassais en même temps que mes chaussures et chaussettes, elle sollicitait déjà mon membre tendu au travers le tissus de mon boxer tout en se mordillant la lèvre inférieure, la rendant incroyablement sexy. Elle avait l’air étrangement intimidée (pour une fille s’apprêtant a coucher avec un inconnu) mais déterminée également. Je commençais à gémir sous sa caresse, mais elle se stoppa, et glissa ses pouces entre ma peau et le tissu de mon sous-vêtement fixa ses yeux dans les miens, tout en faisant descendre le dernier rempart entre nos corps. Une fois celui-ci à terre avec le reste de nos habits, elle dirigea son regard sur mon corps désormais nu, et arrivée au niveau de mon érection, elle rougit de nouveau, et expira longuement, elle paraissait une fois de plus intimidée, et peut être même un peu apeurée. J’étais certes plutôt bien pourvu par la nature, mais rien d’extravagant non plus ! Je me collais de nouveau à elle, mais cette fois sans entrave entre nous. La sensation de ma peau contre la sienne était délectable, mon membre érigé contre son ventre…tous ces contacts étaient divins. La merveilleuse créature qui se tenait contre moi, inséra sa main entre nous et frôla mon gland avec son index
« Ta peau est si douce ici » me dit elle d’une petite voix presque enfantine.
Elle me fit un sourire tendre que je lui retournais, et elle se mit à dorloter mon membre sur toute sa longueur, commença un va et viens lent. Doux. Délicieux. Tout en elle, était volupté, son corps transpirait la sensualité, et je soupirais d’aise sous ses mains. Mais ça n’étais pas suffisant. J’en voulais plus, et je décidais de lui retourner les faveurs qu’elle me prodiguait, je passais ma main sur son sexe.
Elle était trempée. Je fis glisser mes doigts le long de sa fente afin de les lubrifier avec le jus de son excitation, et les remontais vers son clitoris. Je faisais glisser le bout de mon index sur celui-ci, d’abord, délicatement, puis ajoutant un peu plus de pression, le sentant gonfler sous ma peau, faisant de petits cercles, arrachant à ma partenaire des petits cris de plaisir. Au fur et a mesure que j’augmentais le rythme de mes caresses, elle gagnait en rapidité autour de mon sexe, mon cœur battait la chamade et je poussais des gémissements en accord avec ceux de ma belle. Mais je voulais plus. Toujours plus. Je repoussais gentiment, non sans regret sa main de mon sexe, ne voulant pas venir trop tôt ; j’ôtais mon doigt de son bouton de rose, la faisant soupirer de frustration. Je la fis s’allonger sur le bureau et introduisis mon index dans son vagin, elle était si douce, si humide, si chaude et si serrée, à en faire perdre la raison. J’ajoutais mon majeur, et débutais un va et viens, j’abaissais mon visage au niveau de son entrejambe et je la goutais enfin. Divin. Doux et légèrement sucré.
Alors que mes doigts reprenaient leur danse, du bout de ma langue je commençais à titiller son amas de nerf. Je la sentis se tendre et m’arrêter avec sa main.
« Non »
Surpris, je lui demandais ce qu’elle avait et sa réponse fut sans appel
« Je ne veux plus jouer »
Hein quoi ? Elle voulait arrêter ? C’était décidément trop bon pour être vrai.
« Comment ça ? »
« Je te veux en moi maintenant » supplia- t elle
Faut pas me le dire deux fois
D’une main j’agrippais sa hanche, et de l’autre, je me saisissais de mon membre, et là, la réalité me rattrapa...
« Et merde » dis je
« Quoi ? »
« J’ai pas de capote ! » m’exclamais je ! mais elle répondit du tac o tac
« T’es safe ? »
« J’utilise toujours des préservatifs »
« Donc ça veut dire oui »
« Oui, et toi ? »
« Aucun risque ! » dit elle en souriant.
Je reprenais donc, où je m’étais arrêté, me positionnant à son entrée. Je m’insinuais lentement en elle, savourant la sensation grisante de pénétrer son exquise moiteur. Ses parois étaient si serrées autour de mon sexe, et je me rendais compte que j’avais retenu mon souffle. J’expirais, et me concentrais a nouveau sur la déesse qui s’abandonnait à moi… sauf qu’elle ne s’abandonnait pas du tout, elle avait aussi retenu sa respiration, ses yeux étaient fermés et elle paraissait tendue, je posais ma main auparavant sur sa hanche , sur sa joue et lui murmurais
« Détend toi ma belle », elle ouvrit les yeux et acquiesça doucement, respirant de nouveau, je descendais ma main jusqu’à ses seins, et continuais de progresser doucement en elle, centimètre après centimètre, quand je sentis un obstacle contre mon gland. Je m’arrêtais net, j’étais incapable de dire ce que je ressentais à cet instant, j’étais surpris, choqué ?
Tu m’étonnes qu’elle est safe !
« Pourquoi tu t’arrêtes ? » demanda-t-elle
Je cherchais mes mots, en vain, mais comme je ne pouvais pas rester là comme un con a rien faire, je me décidais quand même à parler :
« Tu… tu es … vierge ? » ce n’était pas une question
« Euh, oui… c’est un problème ? » demanda-t-elle, rougissante
« Putain non, enfin oui. Pourquoi ne m’as-tu rien dis ? »
« Ca t’embête ? »
« Moi, non, c’est toi que ça devrait embêter » merde elle connaissait même pas mon nom ! ni moi le sien !
Elle se redressa sur un coude et de son autre main, saisi l’arrière de ma nuque, je me penchais vers son corps à sa demande tacite, et elle m’embrassa puis approcha ses lèvres de mon oreille, mordilla mon lobe et murmura
« La seule chose qui me gène c’est que tu te sois arrêté. Prends-moi, ne m’oblige pas à te supplier
Et tandis qu’elle plaquait de nouveaux ses lèvres contre les miennes, j’avançais de nouveau en elle, franchissant sa membrane. Elle gémit dans ma bouche, je reculais mon visage, pour la regarder, et arrêtais mes mouvements, afin de calmer sa douleur.
« Ca va ? »
Elle me sourit « Oui, très bien. » Je la sentais plus détendue et elle commença à onduler sous moi, et je commençais alors un va et viens lent et exquis. Elle était désormais totalement a l’aise et nous nous mîmes à gémir à l’unisson, elle enroula ses jambes autour de ma taille.
« Plus fort ! Plus vite » dit-elle en gémissant
Je m’exécutais. Allant et venant plus vite en elle, et plus fort. C’était trop bon, et je n’étais pas sûre de tenir encore longtemps, et sachant que c’était sa première fois, je craignais de devoir jouir seul. Mais avec un peu de technique peut être que… Je positionnais alors mon corps un peu plus haut de manière à positionner mon pubis face au sien, et j’attrapais ses jambes pour les enrouler autour de mes cuisses
« Pose tes chevilles sur mes mollet »
« Quoi ? »
« Fais ce que jte dis, et pousse ton bassin vers le haut, vers moi », elle n’ajouta rien, et fit ce que je lui demandais, je continuais de la pénétrer, et synchronisais mes mouvements sur les siens, poussant mon bassin en même temps qu’elle créant une friction contre son clitoris.
Déjà ses muscles se resserraient, autour de ma queue. Elle était proche et moi aussi, je maintenais le rythme, serrant la mâchoire pour tenir le coup.
« Ouiiiii » gémit elle
« Putain !!!! »
Ses muscles se contractèrent plusieurs fois tandis que je me déversais en elle. Parfaitement synchrones. Je reposais mon corps contre le sien, retenant mon poids sur mes avant bras de chaque coté de son corps, posant mon oreille contre son sein gauche. Son cœur battait comme s’il voulait s’échapper de sa poitrine, à l’instar du mien.
Nos respirations étaient erratiques, et nous étions tous deux recouverts d’une fine pellicule de sueur.
L’orgasme le plus intense de toute ma vie. Avec une inconnue dont c’était la première fois
« Wahou »
« C’était…» répondit elle
« Incroyable » finissais-je en me redressant sur mes coudes pour la regarder.
« Oui, incroyable » répéta t elle
« Pas de regret ? » lui demandais je
« Aucun et toi ? » me dit-elle un sourire satisfait aux lèvres
« Aucun », je lui souris
« Dis, je peux te poser une question ? »
« Tu viens de le faire je te signale ! »
Pour toute réponse elle leva les yeux au ciel.
« C’était quoi ce truc que tu m’as fait faire ? » questionna ma douce
« Quel truc ? » de quoi parlait elle ?
« Tu sais, ce… hum... cet exercice de houla hoop » dit elle en riant
« Ooh ça ! Ben en fait, j’ai lu ça dans un bouquin, ça porte le nom barbare de technique d’alignement coïtal » elle grimaça « en fait je suis étonné que ça ai fonctionné, je ne l’avais jamais fait et de toute évidence toi non plus » riais-je.
Elle me tira la langue
« Tu m’en veux ? »
« De quoi ? » puis je réalisais de quoi elle parlait « ah, que tu ne m 'ais pas dis que c’était ta première fois ? » elle acquiesça, « non, je ne t’en veux pas, disons, que j’ai été surpris. Mais c’est surtout pour toi, que je m’inquiète, je veux dire, les conditions n’étaient pas idéale… »
Elle me coupa en posant son index sur ma bouche.
« J’en avais envie, toi aussi, de plus tu as été parfait »
« Je suis monsieur perfection ! »
Merde, pourquoi je lui sors une connerie pareille moi ?
Elle rit… évidemment que faire d’autre?
« Désolé, pour ma blague à 2 dollars »
« T’inquiète j’ai l’habitude, mon frère aussi a un humour douteux » me répondit elle toujours en riant. J’adorais son rire. On aurait dis un ange quand elle riait.
« Je m’entendrais surement avec ton frère ! » rigolais je
« Ben euh en faite… » commença t- elle, mais elle fut coupée par une vibration
Une vibration ???
« Qu’est ce que c’est ? on dirait un portable qui vibre »
Et elle avait raison, c’était Mon portable dans le tiroir de Mon bureau. Je le laissais toujours ici quand je travaillais, car de un, essayez de répondre au téléphone dans un night club avec la musique à fond… et de deux je ne trouvais pas ça professionnel de répondre à des appels privés quand je bossais dans le club.
Et ce que tu viens de faire c’est pro peut être ?
J’ouvrais le tiroir et en sortait le portable. C'était Emmett. Je l’avais complètement zappé… en fait, j’avais zappé à peu près tout le reste de l’univers. Enfermé dans ma bulle avec ma belle inconnue.
Elle me regarda étonnée en me voyant répondre. Je la regardais tout en décrochant.
« Emmett ? » ma douce se tendit a coté de moi, et elle parut soudain complètement flippée.
« Putain Edward t’es où mec ? »
« Ben euh... »
« Comment ça ben euhh ! ma sœur est ici, faut que tu viennes m’aider avec tout ce monde, autant chercher une aiguille dans une motte de foin ! »
« Attend attend, déjà comment elle a fait pour rentrer, elle est pas mineure ? »
« Bien sur que si, elle a dix-sept ans, mais elle à montré sa carte d’identité à Sam en lui expliquant qui elle était ! Alors il l’a laissé entrer »
« Ok, et elle ressemble à quoi, si tu veux que je t’aide à la chercher, que je sache au moins comment elle est ! » ma belle s’était relevé du bureau, et commençait à se rhabiller.
« Ben, elle a de longs cheveux brun bouclés, pas très grande, des yeux marron, belle comme tout… »
Oh. Putain
« Et elle s’appelle comment ?» lui demandais-je anxieux
« Bella »
« Tu m’excuses deux seconde » répliquais je ne lui laissant pas le temps de répondre. Collant le téléphone contre mon torse pour qu’ Emmet ne m’entende pas
Je regardais mon inconnue qui finissait de remonter sa jupe
« Bella ? » allez, avec un peu de bol…
« Oui ? » répondit elle machinalement.
ET. MERDE !!
J’avais la mâchoire serrée, d’une main je m'agrippais comme un dingue au téléphone et de l’autre je me pinçait l’arête du nez. Bella n’en menait pas large non plus, elle était écarlate , et fuyait mon regard. Je pris une grande inspiration et ramenais le téléphone contre mon oreille. A l’autre bout du fil, Emmett était furax.
« Ed' ? tu réponds oui ou merde ? qu’est ce que tu fous ? »
Trouve quelque chose vite !
« Excuse moi Emmett, hum… je vais t’aider… »
« Mais t’es ou exactement ?»
« Euh, je suis sorti prendre l’air, par la porte de derrière, je… j’arrive. »
« Ok, ben dépêche toi, j’ai déjà prévenu mon père, il est en route pour la chercher, et l'emmener à l'aéroport. J’ai réservé pour le prochain vol et c'est dans dans deux heures. Si elle ne rentre pas au plus vite elle va se faire virer de son école ! Et puis j'ai pas envie qu'elle tombe sur un pervers dont la seule envie sera de la sauter»
Trop tard
« pas de problème j’arrive » je raccrochais
« Ecoute Bella… euh, ton frère te cherche partout, tu as un vol à prendre dans deux heures… et franchement je sais vraiment pas quoi lui dire »
« Alors ne lui dit rien ! » s’exclama-t-elle
« Quoi ? »
« Ne dis rien a Emmett ! il va te massacrer ! »
« Ben ça fallait y penser avant !» lui rétorquais-je sèchement
« nan, mais t’es culotté quand même ! tu m’as pas dis qui tu étais non plus je te signale monsieur`l’habitué’» s' énerva-t-elle
« Bon, ok jte l’accorde mais merde, ! et t’es mineure en plus »
« Oh c’est bon ! j’ai dépassé l’âge légal ! t’as pas commis de délit ! »
« J’ai fait boire de l’alcool, j’ai pris la virginité de la sœur de mon associé et ami et maintenant je vais lui mentir »
« Exactement ! » s’exclama t elle « bon, je vais sortir en premier, avant qu’ Emmett ne décide à venir te chercher lui-même. »
« D’accord, hum, Bella, malgré tout je suis content de t’avoir rencontré » lâchais-je
« Moi aussi..euh… »
« Edward »
« Enchantée Edward ! je ne t’oublierais pas »
« Moi non plus ! Aucun risque ma belle » elle s’approcha de moi et me donna un dernier baiser .
« Adieu Edward » nous nous sourîmes et elle sorti. Et je restais là comme le pauvre con que j’étais, à poil au milieu de mon bureau dans un bordel pas possible.
Emmett m’appela dans la foulée me racontant qu’il avait enfin retrouvé sa Bella.
Sans blague !
Je lui dit alors que je ne me sentais pas bien et que je rentrais directement a l’appartement. Il insista pour que j’en profite que sa sœur était là, pour la rencontrer au moins une fois. Mais je déclinais la proposition. Après tout, je l’avais déjà rencontré. Mais ça il ne le saurait jamais. Et elle, Bella, je ne pourrais jamais la revoir.
Merci à Ptitewam et Jess qui ont été mes betas pour cet OS!
Merci à celles qui avaient voté pour moi!
et Merci a ma Biboo qui a eu la gentillesse de réaliser la banniere de cette fiction, Et Ptitewam qui s'est bien pris la tête aussi afin de faire le fond de mon blog
THX A LOT!
XXX
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